En ce beau jour du 26 mars de l’an de grâce 2025, notre bus s’est ébranlé en direction de l’Allemagne et plus particulièrement de la petite ville de Zeven. Cette bourgade de 15.000 habitants se situe dans le Land de Basse-Saxe, au centre d’un triangle formé par Brème, Hambourg et Bremerhaven. Zeven dispose d’un établissement scolaire, le « St-Viti-gymnasium ». Il accueillait, dans le cadre d’un échange Erasmus, un groupe d’élèves constitué des germanistes de 1ère du Lycée Alain Chartier encadrés par leur professeur d’Allemand, Mr Rothe et un professeur d’histoire- géographie, Mr Harymbat. Pendant quelques jours, lycéens français et allemands allaient pouvoir échanger et travailler sur des projets communs en alternant visites et travaux communs.
L’arrivée s’est faite après 16 heures de route et inutile de dire que le buffet qui attendait les élèves fut fort apprécié, même si une pause déjeuner avait déjà été faite au petit matin sur l’autoroute. Nos élèves n’arrivaient pas totalement en terre inconnue puisque la plupart d’entre eux avaient déjà pu échanger avec leurs correspondants via Instagram, Snapchat ou Whatsap. Après le discours de bienvenue prononcé par le proviseur du Lycée, Français et Allemands purent faire plus ample connaissance et commencèrent à réfléchir à leur projet. Une visite, en petit groupe, de l’établissement compléta l’emploi du temps de cette première journée. A 16h30, l’ensemble de notre petite se dispersa pour rejoindre son port d’attache et rencontrer sa famille d’accueil. A cette occasion, il avait été rappelé à chacun combien il était important de respecter les codes élémentaires du savoir-vivre et les usages de tout groupe en sortie.
Le vendredi permit à nos élèves de découvrir le port de Bremerhaven et surtout deux musées situés dans cette ville. Leur taille justifiait que chaque visite prenne une demi-journée. Le matin fut consacré à « la maison des migrants ». Ce musée montre comment Bremerhaven fut l’une des plaques tournantes de flux migratoires en direction de l’Amérique (Etats-Unis et Amérique latine) pour des populations venues de toute l’Allemagne mais aussi d’Europe centrale et de Russie. Chaque visiteur se voit attribuer la fiche d’un émigrant dont il peut suivre le parcours. L’après-midi se passa ensuite dans « la maison du climat ». On peut y voir des mises en scène assez étonnantes et qui permettent de comprendre le fonctionnement des différents milieux présents sur terre. Un accent particulier est mis sur la question du réchauffement climatique et du devenir des zones tropicales et équatoriales.
Le week-end était libre et laissé au libre-choix des familles. Shopping, bowling ou fête d’anniversaire émaillèrent ainsi ces deux jours. En ce qui concerne le rédacteur de ces lignes, ce fut la visite de l’école des unités blindées de Munster et de son musée qui est à l’Allemagne ce qu’est celui de Saumur à la France.
L’arrivée s’est faite après 16 heures de route et inutile de dire que le buffet qui attendait les élèves fut fort apprécié, même si une pause déjeuner avait déjà été faite au petit matin sur l’autoroute. Nos élèves n’arrivaient pas totalement en terre inconnue puisque la plupart d’entre eux avaient déjà pu échanger avec leurs correspondants via Instagram, Snapchat ou Whatsap. Après le discours de bienvenue prononcé par le proviseur du Lycée, Français et Allemands purent faire plus ample connaissance et commencèrent à réfléchir à leur projet. Une visite, en petit groupe, de l’établissement compléta l’emploi du temps de cette première journée. A 16h30, l’ensemble de notre petite se dispersa pour rejoindre son port d’attache et rencontrer sa famille d’accueil. A cette occasion, il avait été rappelé à chacun combien il était important de respecter les codes élémentaires du savoir-vivre et les usages de tout groupe en sortie.
Le vendredi permit à nos élèves de découvrir le port de Bremerhaven et surtout deux musées situés dans cette ville. Leur taille justifiait que chaque visite prenne une demi-journée. Le matin fut consacré à « la maison des migrants ». Ce musée montre comment Bremerhaven fut l’une des plaques tournantes de flux migratoires en direction de l’Amérique (Etats-Unis et Amérique latine) pour des populations venues de toute l’Allemagne mais aussi d’Europe centrale et de Russie. Chaque visiteur se voit attribuer la fiche d’un émigrant dont il peut suivre le parcours. L’après-midi se passa ensuite dans « la maison du climat ». On peut y voir des mises en scène assez étonnantes et qui permettent de comprendre le fonctionnement des différents milieux présents sur terre. Un accent particulier est mis sur la question du réchauffement climatique et du devenir des zones tropicales et équatoriales.
Le week-end était libre et laissé au libre-choix des familles. Shopping, bowling ou fête d’anniversaire émaillèrent ainsi ces deux jours. En ce qui concerne le rédacteur de ces lignes, ce fut la visite de l’école des unités blindées de Munster et de son musée qui est à l’Allemagne ce qu’est celui de Saumur à la France.
Le lundi, ce fut l’occasion de découvrir de découvrir Brème. Si la ville est connue en France pour être un port de commerce actif dans le négoce des matières premières (le café a fait sa fortune), peu de gens savent que cette cité dispose d’une vieille ville, constituée de rues pavées et sinueuses et bordées de maisons à Colombage. Ce quartier, appelé le « schnoor » est l’une des pièces maîtresses du patrimoine de Brème, et le label « patrimoine mondial de l’humanité » a été décerné à son hôtel de ville
Bayeusains et Saxons à la découverte des boutiques du « Schnoor »
Après la visite de la vielle ville, l’hôtel de ville nous attendait pour une visite guidée. En voici une des entrées, gardée par des chevaliers en armure « gothique », un style fort prisé à Brème en architecture.
Petite visite guidée de l’hôtel de ville. Voici la salle où se réunissaient notables et magistrats. Vous pouvez admirer une version germanique du « Hollandais volant ». C’est une maquette du XVIIème qui rappelle la silhouette des navires sillonnant la Baltique et la Mer du Nord à l’époque. Brême faisait partie d’une confédération de cités marchandes appelée « la ligue Hanséatique » et qui dominait les échanges entre l’Europe de l’Ouest et la Baltique. On l’a oublié aujourd’hui mais le blé de Russie et le bois de la Baltique ont été d’une importance vitale pour l’Europe pendant des siècles et cela a expliqué la richesse des villes commerçantes de cette région. La mondialisation ne date pas d’aujourd’hui
Petite vision des superbes plafonds ouvragés. Au mur, vous pouvez voir une peinture représentant le Jugement de Salomon, manière de rappeler aux magistrats leur devoir d’impartialité et de justice.
Notre petite troupe posant sur les marches de la cathédrale St-Pierre de Brème. Elle borde le marché proche de l’Hôtel de ville
La matinée avait été auparavant consacrée à finaliser les travaux de présentation faits par les Français et les Allemands.
Le temps passant vite, nous voilà arrivé au Mardi. Le temps du matin fut consacré à la visite du port de Hambourg et de ses installations. Si vous voulez sentir le poids de la mondialisation, venez-y jeter un coup d’œil. Les porte- conteneurs sont en provenance du monde entier. Vous pourrez constater par ailleurs que si le ciel est bleu, le fond de l’air est frais, mer du Nord et Baltique oblige.
Après un repas pris en commun avec les allemands à midi, quartier libre fut laissé aux élèves. Ils purent ainsi passer un moment avec leurs correspondants avant notre départ fixé à 18h. Hambourg n’est pas qu’un port industriel. On peut y trouver de beaux sites comme le lac Haslter situé au cœur de la ville, on y trouve les quartiers résidentiels les plus huppés de la ville.
Après une ultime séance shopping souvenirs, il était temps de repartir. Une longue route nous attendait à nouveau. Ce sera à notre tour d’accueillir nos hôtes allemands en mars 2026. Nos collègues se sont montrés heureux de cet échange et nous pouvons que souhaiter qu’il se pérennise dans le temps.
Frédéric Harymbat Professeur d’histoire-géographie au Lycée A.Chartier
